L’Ecclésiaste, que l’on appelle le « Poète », écrivain inspiré, trace à partir de son expérience personnelle la vanité des hommes sur la terre — une vie sans perspective, dépourvue de dimension spirituelle.
Ce poète s’adresse à l’humanité dont le seul espoir semble être : « Mangeons et buvons, car demain nous mourrons ».
Ses rêves chimériques, ses espérances hypothétiques, ses fièvres d’activité… n’est‑ce pas là vanité des vanités ?
Pourtant, la souveraine sagesse divine parle à l’homme en errance. Selon Ésaïe, « ce sont des brebis sans berger ».
Alors montent les cris, la détresse, l’infortune. Le Poète dénonce la capitulation d’une existence livrée à la vanité, faute d’un espoir tourné vers l’avenir et ouvert à la dimension spirituelle.