Je suis née dans une famille catholique très pratiquante ; dans la famille il y avait le respect de Dieu. Je crois que j’ai toujours eu besoin de Dieu et je priais beaucoup comme on me l’avait appris.
Quand j’étais jeune fille, j’ai connu une période où j’allais à la messe le matin en semaine : c’était la seule façon de m’approcher de Dieu ; j’étais consciente des péchés que je ne pouvais pas enlever.
Puis je me suis mariée, nous avons eu un fils. Mais mon mari ne recherchait pas Dieu ; nous allions à la messe de temps en temps.
Après 21 ans de vie commune, notre couple s’est brisé. Quelques années avant, notre fils, alors étudiant au conservatoire, a entendu parler de Jésus par des jeunes. Il est donc allé à des réunions où l’évangile était annoncé et grâce à différentes expériences, son cœur a été touché par l’Amour de Dieu. C’est à 18 ans qu’il s’est converti. Combien j’ai été reconnaissante au Seigneur d’être venu le chercher avant la rupture de notre couple : quelle aide précieuse face au choc et à la souffrance qu’il a pu ressentir à ce moment là…
Noël 78 : mon fils m’a offert une Bible en me disant que c’était le moment. Je n’aimais pas lire, mais chaque soir après la « télé », je lisais plusieurs pages de la Bible et entre fin décembre et mi-mai, j’avais lu toute la Bible. Il se passait quelque chose dans mon cœur ; je ne savais pas l’exprimer mais je savais que quelque chose de grand se passait en moi.
Puis, au mois d’août, je fis une expérience : une petite cousine qui était ma marraine et que j’aimais beaucoup arriva en fin de vie. Habitant à 800 Kms, je ne pensais pas être là pour ses obsèques. Je suis alors venue en vacances et j’ai pu la voir. La semaine suivante elle est décédée. Malgré le chagrin, combien j’ai été heureuse d’être là. Mais, je n’ai pas compris tout de suite que Dieu est maître du temps et des circonstances.
A l’époque, mon fils finissait son service militaire, il cherchait du travail : je demandais donc à Dieu qu’il trouve un emploi. Moi, je n’attendais plus rien de la vie, j’étais morte à l’intérieur, mais lui, il fallait qu’il s’en sorte.
Début septembre, il a passé une audition à Bordeaux : il n’a pas été pris, mais la pianiste qui l’accompagnait était de Bayonne et lui a dit que là-bas, on recherchait quelqu’un. Il se présenta tout de suite, eu de très bons contacts. Quelques jours après, le directeur me téléphona pour m’annoncer qu’il était accepté ! Et là, au téléphone, intérieurement, j’ai dit : « Seigneur, je te donne ma vie ! ». C’était tellement grand et j’étais consciente que c’était l’œuvre de Dieu.
Après cela, je suis allée dans une église évangélique où la Parole de Dieu est prêchée et vécue. J’ai rencontrée des hommes et des femmes qui avaient fait la même expérience que moi : ce que la Bible appelle la nouvelle naissance.
J’avais alors l’assurance que mes péchés étaient pardonnés, l’Amour du Seigneur m’a rempli. Plus de craintes, de peur et d’angoisses : Il m’a transformée. Il m’a délivrée.
Je compte sur Lui chaque jour, dans tous les détails de ma vie.
J. Bellego
Un commentaire